Introduction

Próximos a conmemorar el vigésimo quinto aniversario del fallecimiento en Lima del pintor Macedonio de la Torre –el 13 de mayo de 1981– se hacía necesaria una ordenada revisión de su obra. Su vida y su pintura interesan por varios conceptos: no sólo por ser uno de nuestros artistas más notables y originales, y por la herencia plástica que dejó –que es por cierto lo primordial–, sino también porque la ciudad de sus iniciales experiencias artísticas en las dos primeras décadas de este siglo –Trujillo–, así como la Europa de entre guerras en la que vivió –entre 1924 y 1930– fueron enclaves de acontecimientos culturales decisivos para el Perú y el mundo Occidental en el primer tercio del siglo XX.

l’approche du 25ème anniversaire du décès du peintre Macedonio de la Torre à Lima le 13-05-1981, il était fondamental de réaliser une révision ordonnée de son œuvre. Sa vie et sa peinture sont intéressantes à divers titres: il n’est pas seulement l’un de nos artistes les plus notables et les plus originaux, mais il nous a légué un héritage plastique primordial. De plus, la ville de Trujillo où il a fait ses premières expériences artistiques ainsi que l’Europe de l’entre-deux-guerres où il a vécu entre 1924 et 1930, furent les lieux d’évènements culturels décisifs pour le Pérou et pour le monde occidental pendant le premier tiers du 20ème siècle. Macedonio était donc témoin et acteur à des moments qui ont été des carrefours importants pour l’art et son œuvre reflète ces circonstances. Enrichi par les théories et les enseignements de l’impressionnisme, du post impressionnisme, des débuts du cubisme et par l’influence de l’expressionnisme allemand, il retourna au Pérou en 1930 en tant que pionnier des nouveaux courants artistiques européens et marqua de façon significative l’évolution des arts plastiques dans notre pays. Peu après, Ricardo Grau rendit décisive leur rénovation à partir de son établissement à Lima en 1937 alors qu’il rentrait de Paris tout comme Macedonio. Il faut aussi ajouter à cela le fait que, pour avoir été disséminée dans beaucoup de collections particulières, la correcte appréciation de l’œuvre de ce dernier –et celle d’autres peintres péruviens–, à été considérablement limitée, en particulier pour les nouvelles générations qui n’ont pu assister à ses expositions. Rappelons à ce sujet que la rétrospective de l’œuvre de Macedonio a eu lieu en décembre 1968, c’est-à dire il y a déjà trente six ans. Ajoutons encore que seulement un nombre limité de ses œuvres a été reproduit convenablement.


Ce volume a donc la prétention d’effectuer à la fois une biographie générale et la présentation d’une importante sélection d’une œuvre picturale depuis l’époque la plus lointaine jusqu’à la dernière décennie de son existence. Même si le procédé n’est pas unique puisqu’il y a aussi le classement chronologique, j’ai décidé de diviser son ouvrage en cinq groupes: dessins, paysages, forêts (“selvas”), visions et portraits pour que la présentation soit la plus ordonnée et la plus didactique possible et parce que le déploiement esthétique dans un livre permet un “design” graphique plus adéquat. D’autre part, toutes les œuvres montrées ici appartiennent à des institutions et à des collectionneurs qui les possédaient avant le décès du peintre: elles lui ont été acquises, ont été l’objet de donations ou ont été données par l’artiste lui-même.


Je remercie donc profondément les aimables personnes qui, à Lima comme à Trujillo, m’ont aidé à réunir l’information biographique et les photographies des œuvres reproduites ici ; malheureusement, plusieurs d’entre elles sont aujourd’hui décédées. En ce qui concerne Lima, en premier lieu je me dois de mentionner la famille du peintre: sa veuve Adriana Romero de De la Torre et ses fils Gustavo et Víctor Macedonio de la Torre Romero: ils ont généreusement mis à ma disposition des documents, des photos et des peintures. Je remercie aussi du fond du cœur ceux et celles qui m’ont donné des informations et les collectionneurs María Gabriela de la Piedra veuve de De la Torre et Diego de la Torre de la Piedra, car leur soutien sans égal a permis l’édition de ce livre. Je remercie aussi Víctor de la Torre de la Piedra, Jerónimo de la Torre de la Piedra, Bertha de la Torre de la Piedra de De los Ríos, Clarisa de la Torre de la Piedra de Ramírez, ma mère Lilia Romero Lozada Macchiavello de Tord et mon épouse Emma Leonor Velasco Astete pour leur encouragement permanent, le “Museo de Arte de Lima”, Alberto Benavides de la Quintana, Elsa Ganoza de la Torre, Roque Benavides Ganoza, Luis Pinillos Ganoza, Luis Pinillos Ashton, Teresa Casabonne de Pinillos, Federico de Cárdenas Cockburn, Augusto Álvarez Calderón, Isabel Larco de Álvarez Calderón, Amparo Gálvez veuve de Urquiaga, Diego López-Aliaga y Núñez, Andrés Townsend Escurra, Josefina Townsend Diez Canseco, Alfonso Ganoza de la Torre, Felipe del Río Málaga, Luisa Labarthe de Del Río, José Correa Orbegoso, Wenceslao Rosell de Cárdenas, Fortunata Ganoza de Rosell, Alberto de Cárdenas Martínez, Oscar (Julián) Bolaños, Angélica Altamirano veuve de Bolaños, Ilia Bolaños de Sologuren, Elizabeth Cahuas veuve de Leggett, Armando Villanueva del Campo, Edmundo Haya de la Torre, Rosa Delfín veuve de Ganoza, Claudia Ganoza de Barnechea, Alfredo Barnechea, Juan Esteban Ganoza Temple, Santiago Gerbolini, Jacobo de la Piedra Russo, Juan de la Piedra Russo, Alberto de la Piedra Russo, Marcos Roitmann, Mario de las Casas, María Isabel Morales de De las Casas, Augusto Hoyle de la Torre, Frida Sánchez Vallejos de Hoyle, Alfonso Cox Cassinelli, Hilda Cassinelli veuve de Cox, Luis Eduardo Wüffarden, Raúl León Barúa, Leticia Rodríguez Hoyle de León, Gilbert Chauny de Porturas Hoyle, Eduardo Guinea, Dolly Loyer de Guinea, Elías Bentín, Rafael Chepote Coquis, Herminia Romero Macchiavello veuve de Jacobs, Clemencia Jacobs Romero, Alfonso Romero Macchiavello, Carlos Marsano, Paulina Soto de Marsano, Juan Andrés Marsano Soto, Jorge Freire, Hilda Marsano de Freire, Cecilia Pinillos de Galleno, Lucy Hoyle veuve de Summers, Nils Summers Hoyle, Rainer Summers Hoyle, Allen Summers Hoyle, Carlos Lazarte Hoyle, Daniel Rodríguez Hoyle, José Antonio Iturrizaga, Alfredo Arana, Blanca de Arana, Carlos González, Caridad Rosell de González, Guillermo Larco Cox, Enrique Agois Banchero, Alejandro Tudela Chopitea et Rocío Quesada de Tudela.


En ce qui concerne la ville de Trujillo, je remercie Jorge Murguia Maire du Conseil Provincial, Ana María Hoyle Montalvo qui fut directrice de l’Institut National de la Culture, le Club Central, Víctor Urquiaga Parodi, Carlos Macchiavello Amorós, Amelia veuve de Macchiavello, Livia Amorós veuve de Macchiavello, Alfredo Pinillos Hoyle, Luisa Ganoza de Pinillos, Isabel Hoyle Cabada, Daniel Hoyle Lanatta, Javier Pérez Saavedra, Oscar Tord Romero, Carmen Zapata de Tord, María Isabel Romero de Ganoza, Carlos José Mannucci Vega, Adriana Mannucci Vega, Cecilia Mannucci Vega, Ricardo Rey Ganoza, Gerardo Alegría, Laura Alegría de Alegría, Eduardo Alegría Alegría, Margarita Alegría Alegría, Carlos Manuel Porras Vargas, Caridad Rosell veuve de González, Fausta González Rosell, José Carlos González Rosell, Hernán Miranda Cueto, Jorge Zevallos Quiñónez, Patricia Doig Mannucci, Adolfo Luna Victoria, Francisco Gamero Lizarzaburu, Rosa veuve de Gamero, Jorge Quiroz, Luis Almendáriz, Rosario de Almendáriz, Mariano Alcántara, Alfredo Hoyle Vásquez, Samuel Hooker Noguera, Manuel Ángel Ganoza Plaza, Marita Montalva veuve de Hoyle, Julio Garrido Malaver, Lutgarda Reyes Álvarez, Carlos Ferrer et Manuel Delfín Goicochea. Il va sans dire que sans la collaboration amicale et désintéressée de chacune des personnes citées, il n’aurait pas été possible de réaliser cet ouvrage qui est aussi un hommage à Trujillo par l’intermédiaire de l’un de ses fils les plus originaux et les plus représentatifs.