Biografía. Parte III

(1920 - 1930)
Mariage et séjour en Europe

Cette exceptionnelle expérience parisienne de presque un lustre ne fut pas seulement décisive pour son oeuvre, elle l’amena aussi à intervenir dans les plus prestigieux évènements des arts plastiques. Avec l’appui déterminé de ses amis, il exposa des peintures au Salon d’Automne de 1928 et au Salon des Indépendants de 1929. Suite à cela, dans un article envoyé à la revue Mundial de Lima, en mai 1929, César Vallejo fit le commentaire suivant: “Macedonio de la Torre, bien que n’ayant envoyé cette année qu’un tableau au Salon d’Automne grâce à l’aide de ses amis, a suscité chez la haute critique d’art française des débats dignes d’un rénovateur de la peinture. La critique d’art de Paris ne l’a pas porté aux nues comme lorsqu’on fait l’éloge de tout un chacun, mais l’a apprécié tout en le discutant, ce qui est la vraie manière de faire l’éloge d’un créateur. “La Revue Moderne” dit à ce propos qu’“il convient de signaler à cet excellent artiste les dangers de la voie qu’il a choisie. Il ne pourra réaliser une œuvre dans la durée s’il néglige le goût du réel en donnant un caractère elliptique ou abrégé à sa pensée et à ses émotions”. Par contre, “L’Art Vivant” exprima à propos de son paysage de Vances qu’ “il se trouve dans les limites d’une formule artistique saine et que cet accomplissement de l’esprit d’équilibre presque classique de l’art n’est pas en Macedonio de la Torre un fait isolé et fortuit, mais une caractéristique prépondérante de ses toiles...”. Tout ceci montre que Macedonio de la Torre est le maître souverain d’une esthétique vraiment originale et remarquable”.

Le groupe “La Bohême” de Trujillo à un déjeuner au casino de la station balnéaire Buenos Aires de Trujillo. . Víctor Raúl Haya de la Torre est le premier à droite et César Vallejo est le cinquième à gauche.

Macedonio tocando el violín
Macedonio tocando el violín

Macedonio de la Torre jouant du violon.
Huile sur toile peinte par Felipe Cossío del Pomar. Trujillo. 1923.

Des années plus tard, en 1987, Juan Manuel Ugarte Eléspuru écrivit à propos de la participation de Macedonio dans ces salons que le fait d’avoir exposé au Salon d’Automne “est un vrai mérite” car il est nécessaire d’ “être accepté comme exposant”, bien qu’au “Salon des Indépendants l’entrée soit libre, mais la compétition entre les artistes d’avant-garde qui y participent est bien plus grande”.